La commission féministe était présente samedi 26 octobre, au côté des assistantes maternelles mobilisées contre l’article 49 du PLFSS. Au programme : échanges et défilé dans la bonne humeur de place de Strasbourg à Liberté.
Au lieu d’un plan d’investissement massif dans la petite enfance, au service du développement de chaque enfant, le gouvernement entend pressuriser davantage encore les assistant.e.s maternelles et les personnel.les de crèche, en optimisant le moindre créneau disponible. Sans tenir compte des besoins des tous/tes petit.e.s. Sans tenir compte des conditions de travail des personnel.les de la petite enfance, le plus souvent des femmes.La conséquence serait une dégradation de l’accueil des enfants, et des conditions de travail dans le secteur.
Assurer un service public de la petite enfance de haute qualité est, en 2020, une nécessité sociale et économique.Cela passera par une revalorisation des qualifications et des salaires, et par un plan d’investissement massif. Souvenons nous qu’entre 1960 et 1990, le nombre d’écoles maternelles a été multiplié par 3, pour assurer la pré-scolarisation d’enfants exclus jusque là du système éducatif. C’est un choix politique.
Soutenons les assistant.e.s maternelles dans leur lutte !
