Voilà maintenant plus d’un mois que Christine Renon, directrice d’école maternelle à Pantin, s’est volontairement donné la mort, épuisée par une fonction devenue intenable.
Ce suicide est un drame absolu qui témoigne violemment des conséquences désastreuses de la dégradation des conditions de travail dans l’éducation nationale. Les classes surchargées, les injonctions contradictoires du ministère, le manque de reconnaissance et les violences empêchent les personnels de l’Éducation nationale d’exercer leur métier. Ce drame est celui de l’épuisement des enseignants qui continuent pourtant chaque jour à donner le meilleur d’eux mêmes. Face à ce cri de désespoir, les réponses du Ministre Blanquer sont largement insuffisantes et bien loin d’apporter une quelconque solution aux demandes des professeurs. Les professeurs des écoles et du secondaire jouent un rôle fondamental pour l’avenir des enfants de France et plus généralement sur le futur de toute notre société. L’éducation nationale doit être une priorité. Investir massivement dans l’école, c’est lutter efficacement contre les inégalités, le chômage et œuvrer à l’émancipation de toutes et tous. Pour cela, il faut donner aux enseignant.e.s et à l’ensemble des personnels de l’Éducation nationale de bonnes conditions de travail et une maîtrise de leur métier.
C’est pourquoi la section du Pays de Brest du PCF soutient le rassemblement syndical qui aura lieu ce mercredi 6 novembre à 16 h 30 devant l’inspection académique 5 rue Yves Collet à Brest et appelle les personnels de l’éducation nationale et les parents d »élèves à y participer.