Le 27 mars dernier le gouvernement avait décidé qu’il n’y aurait aucune fermeture de classe sans accord du maire pour la rentrée 2020 en raison de la crise sanitaire. A ce jour ces circonstances demeurent. Les retards pris dans la campagne de vaccination ne garantissent pas un retour à la normale.
Malgré cela le projet de carte scolaire vient de tomber pour la rentrée et il est catastrophique. Le Finistère subit une dotation négative et doit faire une rentrée avec 23 postes d’enseignant.e.s en moins. Au final, ce sont 51 classes qui fermeront l’année prochaine en monolingue dans le Finistère, et 3 en bilingue.
Seulement 3 ouvertures de classe en monolingue, et 9 en bilingue.
Enfin, l’inspection académique prévoit la fermeture de 14 postes de remplaçants ! Alors que le non-remplacement des enseignant.e.s absent.e.s est un problème récurrent, ce seront encore des journées de classe de perdues pour les élèves.
Plus que jamais dans la crise que nous traversons l’école joue un rôle central pour le tissu social, elle doit donc être renforcée, d’autant que la distanciation physique crée de nouveaux besoins d’encadrement des élèves. En cette période, il est plus que nécessaire de réduire les effectifs dans toutes les classe, de récréer le réseau d’aide aux élèves (RASED) démantelé depuis Sarkozy.
La section du pays de Brest du PCF soutient les mobilisations des parents et des enseignants et appelle la Directrice des services de l’Éducation Nationale du Finistère de retirer ces projets de suppression lors du comité technique prévu le 18 février.